vendredi 1 mai 2020

L’appel de la forêt

1. L'auteur : Jack London

2. Résumé de l'oeuvre 
Buck est un jeune chien fougueux, très grand et très fort. Il coule des jours heureux chez son maître, veille sur sa maison et domine les autres chiens du foyer.
Malheureusement, un jour, il est enlevé et revendu pour devenir chien de traîneau.
La vie devient alors difficile pour Buck, chargé d’amener le courrier dans le Yukon en Alaska. Son nouveau maître est dur. La vie est difficile pour ces chiens qui subissent la violence physique en plus de la violence des éléments.
Au sein même de sa meute, les dissensions sont nombreuses, notamment avec Spitz, un husky qui voit en lui un concurrent. En effet, après une difficile période d’apprentissage, Buck en vient à aimer son travail et naturellement, il brigue le poste de leader de la meute. Au fur et à mesure qu’il progresse dans son apprentissage, il impose le respect tant envers ses camarades canins que de ses maîtres humains. Mais bien qu’étant un chien civilisé, adapté à la vie avec les hommes, il est de plus en plus attiré par la vie sauvage que lui montre un loup avec lequel il se lie.

 3. Avis personnel
J’ai beaucoup aimé cette relecture de l’appel de la forêt. Malheureusement, quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai appris que ma version, une traduction du début du XXeme siècle, à été édulcorée. Apparemment la traductrice n’a pas jugé bon de retranscrire les réflexions philosophiques de Jack London. En effet, Buck, au début du livre est le chien d’un homme riche. Il est déjà un esclave même s’il est heureux. Et puis ensuite, il est vendu, telle une marchandise, à un maître mauvais qui le bat pour le soumettre et casser son caractère revêche. Ainsi il devient bon au labeur, il connaît le froid, la faim, la violence avant de rencontrer de nouveau un homme suffisamment bon pour le sortir de sa condition. Mais il est toujours esclave. Son nouveau maître l’expose parfois comme un chien de cirque, lui demande de faire des choses dangereuses juste pour frimer devant d’autres hommes.
Buck est donc attiré par la nature et se rapproche du loup pour trouver une certaine liberté. 
Jack London dénonce ainsi l’esclavage. Ce n’est pas un livre pour enfant à mon avis, même s’il est bien souvent au programme de sixième. 
Il faut que je trouve la nouvelle traduction de ce texte pour avoir un avis plus exact de cette œuvre.
En tout cas j’ai vraiment aimé cette lecture à deux niveaux de compréhension et bien sûr la plume de cet auteur.

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