samedi 22 décembre 2018

A l'encre russe

1. L'auteur : Tatiana de Rosnay

2. Résumé de l'oeuvre
Nicolas Duhamel, alias Nicolas Kolt est un jeune écrivain à succès. Il est l'auteur de L'enveloppe, un roman basé sur sa propre histoire et transposé dans un autre contexte, publié 3 ans auparavant et adapté au cinéma. Nicolas, est à présent riche et célèbre.
Avec sa petite amie, Malvina, il décide de passer quelques jours au Gallo Nero, un hôtel de luxe Italien. Mais même ici, il n'est pas tranquille et des photos de lui en vacances circulent sur Facebook. Nicolas est devenu très imbu de sa personne. Il est agacé qu'on lui pose toujours les mêmes questions sur la naissance de L'enveloppe et y répond avec condescendance mais si une personne ne le reconnait pas ou s'il n'a pas la meilleure place au restaurant de l'hôtel, il fait une crise.
Durant ce séjour, Nicolas est censé travailler sur son nouveau roman pour lequel il a reçu une avance très importante de la part de son éditrice. Malheureusement, aucune ligne ne sort, l'écrivain étant trop occupé par son blackberry, les réseaux sociaux et les sextos qu'il échange avec une lectrice allemande.
Nicolas réfléchit alors à la façon dont L'enveloppe est née. Suite à la découverte du véritable nom de son père, un nom Russe, Nicolas était parti à la recherche de ses origines. Comment à présent retrouver l'élan de l'écriture ?

3. Avis personnel
En général, les livres de Tatiana de Rosnay sont des bijoux. Ici, même si j'ai moins accroché, le style est prenant, et j'ai eu envie de savoir comment son héros, antipathique, allait s'en sortir.
Elle raconte la pression que les écrivains subissent lorsqu'ils ont été "victimes"d'un premier succès. La pression des éditeurs qui courtisent la poule aux œufs d'or, celle des lecteurs qui ne cessent de demander des précisions ou un nouveau livre à l'auteur. Difficile pour celui-ci de garder la tête froide. On comprend les auteurs qui ne tiennent pas à être médiatiquement exposés et qui vivent pratiquement reclus. On n'écrit pas sur commande et encore moins un chef d'oeuvre.

Ce roman est une mise en abîme. Tatiana de Rosnay elle même a dû faire la preuve de sa nationalité Française en 2009, suite à une changement de la législation Française, à l'image de son personnage.
Elle a vécu aussi le même succès fulgurant avec Elle s'appelait Sarah, adapté au cinéma.

1 commentaire:

Flo a dit…

Sur tes conseils et parce que j'aime beaucoup Tatiana de Rosnay, j'ai lu ce livre. Et effectivement, par rapport à d'autres livres d'elles que j'ai adoré comme "Elle s'appelait Sarah" ou "Moka", j'avoue qu'il m'a moins emballée tout comme toi d'après ton avis personnel.
Mais je conviens qu'il est bien écrit et que le sujet est intéressant mais il ne m'a pas vraiment transportée.